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Politique

Parlement. Le retrait non consenti du préservatif bientôt inscrit dans le Code pénal?

Une initiative veut une base légale spécifique au retrait furtif du préservatif, malgré la récente révision du droit pénal en matière sexuelle. Les opposants jugent cette démarche inutile. Explications et enjeux.

Les travailleuses du sexe sont particulièrement exposées à la pratique du stealthing.Keystone - prétexte

Rémi Alt

Rémi Alt

9 décembre 2024 à 12:00, mis à jour à 15:45

Temps de lecture : 4 min

Beaucoup ignorent son existence, d’autres ne se doutent pas qu’il s’agit d’une violence sexuelle, comme le présente de façon atténuée sa dénomination anglophone stealthing. Or aujourd’hui, c’est l’une des plaintes les plus fréquentes des travailleuses du sexe (lire ci-contre). La pratique du stealthing, ou le retrait discret non consenti du préservatif lors de rapports sexuels, est au programme du Conseil des Etats cette semaine. Une initiative déposée par le canton de Genève veut créer une base légale qui désignerait expressément cette pratique comme punissable.