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Politique

Violences. La discrimination genrée devrait être punissable en Suisse

Les incitations à la haine ou la discrimination de personnes en raison de leur genre devraient être punissables en Suisse. Le Conseil des Etats a donné suite mercredi, par 21 voix contre 18, à six initiatives parlementaires similaires visant à compléter le code pénal.

Avec cinq élues d'autres partis, la conseillère nationale Jacqueline de Quattro (PLR/VD) souhaite que la discrimination genrée soit punissable (archives).KEYSTONE/ANTHONY ANEX

ATS

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Aujourd’hui à 18:55, mis à jour à 19:03

Temps de lecture : 1 min

Les textes ont été déposés par des députées de tous les partis sauf l'UDC. Elles constatent que la haine et la violence envers les femmes sont malheureusement très répandues. La sénatrice Mathilde Crevoisier Crelier (PS/JU) a aussi souligné la recrudescence d'actes de haine à l'égard des femmes et appelé à envoyer un signal clair contre ces violences.

L'ajout d'un motif supplémentaire dans la norme pénale anti-discrimination n'est pas une solution. La législation actuelle est suffisante. Elle doit être mieux appliquée, a contré Beat Rieder (Centre/VS) pour la commission. Il était opposé à l'élargissement de cette norme et a craint une surcharge pour le système judiciaire.

"N’est-ce pas un aveu d’impuissance ou d’incurie de renoncer à punir des actes au seul motif que la justice ne peut pas les absorber", a répondu Mathilde Crevoisier Crelier (PS/JU). "La violence commence par les mots", a ajouté Maya Graf (Vert-e-s/BL). Elles ont été entendues.