Animaux. La Confédération examine l’obligation de pucer les chats
L’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) étudie la possibilité d’imposer une puce électronique aux chats. L’office, qui est en contact avec les services vétérinaires cantonaux, estime qu’une solution nationale serait bienvenue.
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ATS
13 décembre 2024 à 12:12, mis à jour à 17:37
Une telle solution présenterait plusieurs avantages en termes de bien-être animal, a indiqué vendredi l’OSAV à Keystone-ATS, revenant sur une information du Blick. Une solution nationale serait une bonne base pour l’application de la législation suisse sur la protection des animaux.
Les détenteurs d’animaux seraient par exemple davantage responsabilisés. La nécessité d’aller chez le vétérinaire les sensibiliserait également plus aux questions de santé. En outre, une solution nationale de puce électronique permettrait de disposer d’une base pour des études visant à mesurer l’impact des chats sur la biodiversité, poursuit l’OSAV.
Selon l’Association suisse des amis des chats (Katzenfreunde Schweiz), 100’000 à 300’000 chats retournés à l’état sauvage vivent dans notre pays. Ceux-ci souffrent du fait que personne ne s’occupe d’eux. Les oiseaux, reptiles et insectes sont également victimes de la multiplication incontrôlée des chats.
Fin 2019, le Conseil fédéral et le Conseil national avaient renoncé à l’obligation de la puce électronique. La pesée des avantages et des inconvénients n’avait pas laissé apparaître la nécessité d’une obligation, précise l’OSAV.
Mais depuis, la situation a changé, car le sujet a été abordé dans différents cantons par le biais d’interventions. Selon l’OSAV, une solution nationale semble plus efficace qu’un «patchwork» cantonal.