Décryptage. Ça en devient «extrêmement» agaçant
Le recours à l’adjectif extrême fleurit dans les campagnes de votations en vue de disqualifier le camp adverse.
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Aujourd’hui à 19:11
Temps de lecture : 4 min
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«Trop, c’est trop! » clament sur leurs affiches les opposants aux extensions d’autoroutes. Ils ont lancé leur campagne mercredi à Berne rangés derrière la bannière: «Non aux projets autoroutiers extrêmes». L’emploi de ce superlatif a comme un arrière-goût ironique dans la bouche des Verts et du Parti socialiste.