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Des documents potentiellement confidentiels exigés par l'UDC au DETEC

Peu après l’élection d’Albert Rösti, l’UDC a exigé des documents potentiellement confidentiels. Malaise


 Guillaume Chillier

Guillaume Chillier

17 février 2023 à 21:26

Temps de lecture : 1 min

Politique » Un parti politique a-t-il le droit de demander au département qu’il vient de décrocher la liste de ses affaires en cours? Pour beaucoup, voilà qui déroge aux règles de bienséance. C’est pourtant la démarche intentée par l’UDC auprès du DETEC (Département de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication) quelques heures après qu’Albert Rösti a été placé à sa tête, en décembre dernier.

Dans les travées du Palais fédéral, cette attitude disruptive suscite l’indignation. Le chef du groupe UDC aux Chambres, Thomas Aeschi, est particulièrement visé. Ses adversaires critiquent son insistance pour accéder à des informations potentiellement confidentielles et sensibles. Pour eux, il mélange parti politique et collège gouvernemental. Le conseiller national zougois s’en défend (lire ci-dessous).

Le parti trop gourmand?

Pour bien tout comprendre, il faut remonter au 7 décembre, quand Albert Rösti est brillamment élu au Conseil fédéral. Le lendemain, le nouveau gouvernement se réunit et le place à la tête du DETEC. Son parti jubile: il vient de mettre la main sur un département mammouth, au cœur des principaux enjeux pour la Suisse comme les politiques énergétique et environnementale.

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