Au front à Bruxelles
Nouvelle ambassadrice auprès de l’UE, Rita Adam fait le dos rond et compte sur son carnet d’adresses
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Philippe Boeglin
12 avril 2021 à 00:37
Portrait » Elle avait sûrement rêvé d’un meilleur début. La polémique a pris de la place, fait du bruit, supplantant presque l’annonce de sa nomination. Est-elle vraiment la bonne personne? Manque-t-elle d’expérience pour ce poste ultrasensible? Le débat entre diplomates, réverbéré dans les médias, a généré quelques étincelles. Mais il n’a rien changé au fait que la nouvelle cheffe de mission auprès de l’Union européenne, c’est elle, Rita Adam.
Certains auraient préféré voir «un autre» hériter des bureaux de Bruxelles. Candidat malheureux, le Fribourgeois Alexandre Fasel a presque été décrit comme le connaisseur ultime de l’UE. A l’inverse, l’ambassadrice Adam a essuyé une série de commentaires peu élogieux. Frustration? La Biennoise se dit sereine. Elle a laissé passer l’orage. «J’ai pris note de la controverse dans la presse. Tout ce que je peux dire, c’est que les transferts se produisent tous les quatre ans au Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), que plusieurs candidats postulent, et qu’il est normal d’être déçu lorsqu’on n’est pas retenu. J’en fais abstraction et me concentre sur mon propre parcours. Il faut avoir une certaine carapace dans ce genre de fonction.»
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