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Histoire vivante

Histoire vivante. Stalingrad, l’affrontement des Titans

Il y a 80 ans, la victoire de l’Armée rouge contre les forces de l’Axe marquait un tournant dans la guerre

Encerclées par les Soviétiques en janvier 1943, des unités allemandes se rendent. En bas, un Messerschmitt devant les ruines de Stalingrad et le centre-ville après la libération. A la fin du conflit, la faim et le froid tuaient plus que l’ennemi.

 Pascal Fleury

Pascal Fleury

3 février 2023 à 02:01

Temps de lecture : 1 min

Seconde Guerre mondiale » «Dans les chroniques de la Grande Guerre patriotique et dans l’histoire de l’humanité, la mémoire de l’épopée héroïque de Stalingrad restera à jamais», soulignait la Pravda de Moscou le 28 janvier 1943, alors que des unités entières de l’armée du IIIe Reich, encerclées par les forces soviétiques, commençaient à se rendre. Le jour même, le Times de Londres applaudissait déjà «la défaite la plus catastrophique infligée aux Allemands depuis 1918».

A l’aube du 31 janvier, la 64e armée soviétique achève la reconquête du centre-ville. Le maréchal Friedrich Paulus, qui s’était retranché au sous-sol du grand magasin Univermag avec son état-major, doit capituler. Il est emmené sous escorte, tandis que 45’000 soldats émaciés et en guenilles sortent des caves et des éboulis. La présence d’un maréchal dans ce dernier retranchement surprend les Soviétiques, raconte l’historien François Kersaudy¹. Hitler attendait de Paulus qu’il se suicide, «mais il est profondément religieux et s’y refuse catégoriquement».

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