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Sports de combat

Pour le lutteur Marc Guisolan, «donner du bonheur n’a pas de prix»

Marc Guisolan, dont le dos grince, tirera sa révérence à Léchelles, trois ans après sa dernière fête

44e Fête fédérale de lutte suisse et des jeux alpestres Estavayer2016, sur le site de la base aérienne de Payerne. Marc Guisolan (derrière) et Michael Steiner. Photo Lib/Alain Wicht, Payerne, le 27.08.2016Alain Wicht/Alain Wicht/La Liberté

 Patricia Morand

Patricia Morand

21 juillet 2022 à 23:28

Temps de lecture : 1 min

Lutte suisse » Dix ans après Cressier, où Michael Nydegger s’était offert le titre cantonal et Stefan Zbinden la 100e couronne de sa carrière, le club de Morat remet la compresse en organisant, dimanche, la fête fribourgeoise des actifs. Cette fois, la manifestation n’aura pas lieu fois dans le district du Lac, mais dans celui de la Broye, à Léchelles. Et Marc Guisolan en profitera pour planter sa culotte au clou.

A 21 ans, le lutteur du club d’Estavayer s’était agenouillé devant les demoiselles d’honneur à Cressier. A 31 ans, il se retrouvera une dernière fois sur les ronds de sciure, dans son district. Marc Guisolan, qui a tenu une chronique dans ces colonnes durant sa préparation à la fête fédérale d’Estavayer 2016, chez lui, n’a plus pris les prises en public depuis trois ans. Interview.

Quand avez-vous décidé de tirer votre révérence?

Marc Guisolan: A la fête valaisanne en 2019, je me suis bloqué le dos lors de ma deuxième passe. C’était la troisième fois que cela m’arrivait… On a dû me porter hors du rond. Cela suffisait… Je m’étais déjà blessé en 2015, puis en 2018, mais j’avais des résultats. En 2019, ce n’était plus le cas. Je n’arrivais surtout pas à m’entraîner.

Lutterez-vous à Léchelles?

Oui. Depuis 2019, j’ai été une ou deux fois au local, juste pour voir. Après avoir observé une pause, j’ai repris le poste d’entraîneur du club. Comme cette fête fribourgeoise a lieu dans la Broye et que le club de Morat, ce sont des copains, je me suis dit que c’était le moment de clore l’histoire. Je ne voulais pas rester sur ma blessure à la valaisanne. Je lutte chaque jeudi à l’entraînement depuis deux mois. En faire plus, cela devient compliqué. Mon dos et mon genou me font comprendre que c’est le moment de raccrocher.

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