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Les jumeaux Bussard entament leur deuxième saison dans l’élite samedi à Val Thorens. peuvent-ils signer un nouvel exploit?

Thomas Bussard était monté sur la troisième marche du podium à Val Thorens l’an dernier. Le Gruérien et son jumeau Robin entament ce week-end leur deuxième saison en élite, sans objectifs précis mais avec ambition.

Thomas et Robin Bussard veulent intégrer cette saison le top 10 du classement général de la Coupe du monde. © Keystone

Jonas Ruffieux

Jonas Ruffieux

23 novembre 2023 à 18:55

Temps de lecture : 1 min

Ski-alpinisme » Il y a pile une année, les jumeaux Bussard faisaient leur entrée dans l’élite du ski-alpinisme avec de solides références chez les juniors, mais sans savoir qu’attendre du plus haut niveau. Il y a un pile une année, Thomas Bussard signait… le premier podium de sa carrière en Coupe du monde, avec une troisième place lors du sprint de Val Thorens en ouverture de saison. «Le hold-up», se remémorent encore aujourd’hui, en souriant, Thomas et son frère Robin – sorti lui en quarts de finale –, que nous avons rencontrés avant le début de la saison, qui les mènera à nouveau dans la station française, avec un sprint ce samedi, avant le relais mixte de dimanche.

Plus expérimentés, plus au clair aussi quant aux exigences que demande un accès régulier au top 10 mondial, les jumeaux d’Albeuve entament leur deuxième saison en élite sans objectif chiffré, mais avec ambition. Celle de bien figurer au classement général – «qui représente un bon reflet de notre polyvalence» –, si possible en intégrant les dix premiers, le tout en performant lors des championnats d’Europe, du 8 au 12 janvier en France. «Comme tous les meilleurs de la planète viennent d’Europe, le niveau vaut celui d’un championnat du monde. Ce sera le point d’orgue de la saison.» Avec la Patrouille des Glaciers, en avril, bien sûr.

Plus roulé que L’Homme

Afin de préparer au mieux la nouvelle saison, les Gruériens ont surtout enfourché leurs vélos, une fois achevé leur service militaire en tant que sportifs d’élite, à Macolin. «Nous y étions du 17 avril au 18 août», rappelle Thomas. «Il n’y a rien de mieux pour s’entraîner», complète Robin. La preuve: fin août, ils se sont alignés sur une épreuve de cyclisme sur route, une grimpette entre Pringy et Moléson, pour signer les 2e et 3e temps et reléguer nombre de spécialistes de la discipline derrière eux.

«Maxime (L’Homme, actif en Coupe du monde de VTT, ndlr) nous a fait remarquer que nous roulions plus d’heures que lui», rigolent les frangins gruériens, qui ont fait le plein de globules rouges ces derniers jours du côté de Diavolezza, en camp d’entraînement. «La course à Val Thorens se déroule à 2400 mètres d’altitude, c’était important de s’acclimater. Dans les Grisons, nous dormions à 3000 mètres.»

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