Chronique. avec le sauteur à ski Simon Ammann, la magie est toujours là

Chronique » Les fêtes de fin d’année approchent à grands pas, mais on ne parlera pas du Père Noël dans cette chronique. Du moins pas tout de suite. Pourtant, je vous emmène bien au nord de la Finlande, à Ruka, pas loin de Rovaniemi, sa ville natale. Pourquoi aller dans cet endroit où le thermomètre va descendre jusqu’à moins 17 degrés aujourd’hui et où l’ensoleillement dépasse tout juste les… 4 heures par jour à cette période de l’année? Et bien pour un rayon de soleil justement. Pas celui qui tentera de percer les nuages annoncés, mais celui qui a illuminé le tremplin de saut à ski de la petite station finlandaise le week-end passé: Simon Ammann!

A 42 ans, celui pour qui la Suisse s’est prise de passion il y a plus de 20 ans, en 2002, lors de son fantastique doublé aux Jeux olympiques de Salt Lake City, a entamé en Finlande sa… 27^e saison au plus haut niveau! 27! Une longévité extraordinaire qui prend désormais le pas sur les résultats, plutôt quelconques ces dernières saisons. Mais cela n’enlève rien à la magie de celui qui a hérité du surnom d’Harry Potter après ses premiers exploits olympiques.

Voir, en fin de semaine dernière, cette silhouette, dans sa combinaison rouge, perchée au sommet du grand tremplin a fait se côtoyer deux sentiments plutôt contradictoires: l’admiration et la nostalgie. L’admiration de voir cet athlète rester, année après année, parmi les meilleurs sauteurs du monde, voir aussi que, porté par une passion intacte, Simon Ammann, désormais étudiant et père de 3 enfants, trouve la rigueur et les ressources nécessaires pour prolonger une carrière que certains pensaient finie en… 2011 déjà.