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Ski-alpinisme. Après la Suisse, l’Europe et le monde, Marianne Fatton vise les Jeux olympiques

Venue en voisine, la Charmeysanne n’a pas failli à son rôle d’ultrafavorite, dimanche au col du Jaun, lors des championnats de Suisse de ski-alpinisme.

Marianne Fatton a confirmé, s’il le fallait, qu’elle s’affirmait comme la candidate numéro un à une place aux prochains Jeux olympiques, sur le sprint. © Antoine Vullioud

Gilles Liard

Gilles Liard

12 février 2024 à 17:35

Temps de lecture : 1 min

Le monde, l’Europe, la Suisse. Marianne Fatton a tout remporté en sprint dans sa carrière. Championne du monde en 2021 à Andorre et médaillée d’or aux Européens de Flaine en janvier dernier, la Charmeysanne d’adoption – elle y loue un appartement chaque hiver depuis 2019 – n’a pas failli, dimanche, au championnat de Suisse de sprint au col du Jaun. Grandissime favorite, elle a surfé sur la vague victorieuse de Flaine et sa récente brillante 2e place glanée en Coupe du monde à Villars.

Après avoir fait preuve de sagesse en qualification, la skieuse originaire du Val-de-Ruz s’est engagée à fond dans sa demi-finale et en finale, faisant valoir sa solide constitution et sa force dans les forts pourcentages: «La gestion des efforts est primordiale. Je préfère de longues pauses, supérieures à une demi-heure. Mais, à force, on s’adapte en regard de la concurrence et on s’habitue.»

Nouvelle approche

Après avoir souffert d’un surentraînement en 2022, l’étudiante en communication à l’Université de Fribourg a appris à s’écouter: «J’ai modifié mon approche de l’entraînement. J’écoute et je surveille mon corps. Je m’efforce de privilégier la récupération et, en plus, je bénéficie des précieux conseils de mon compagnon, Maxime Brodard.» Bien que dorée à tous les échelons, Marianne Fatton, à 28 ans, n’éprouve aucun souci de motivation. La source est bien loin d’être tarie.

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