Pour David Desharnais, Gottéron «n’a aucun complexe à avoir»

Hockey sur glace » A chaque nouvelle journée de National League, David Desharnais se rapproche un peu plus de la retraite. A 36 ans, le Québécois tirera sa révérence dans quelques semaines.

La date de son départ dépendra du parcours de Fribourg-Gottéron, à qui il reste 14 matches de saison régulière avant de prendre part aux play-off espérés. Avec une fin en apothéose? Le centre canadien ne regarde pas aussi loin. «Evidemment, je rêve de gagner, mais je ne me pose pas trop de questions sur mon départ à la retraite. Comme on dit au Québec, on traversera le pont quand on y arrivera», image-t-il.

Un état d’esprit qu’il a adopté en cours de saison, après une entame durant laquelle il était un peu trop attentiste. «J’ai dû m’ajuster, avoue-t-il. Je voulais profiter de chaque instant, mais il faut toujours respecter le jeu, travailler fort, être toujours prêt, toujours à 100%.» Desharnais a vite retrouvé le bon équilibre. «Depuis mes débuts, je n’ai pas autant de talent que certains. C’est le travail qui m’a permis d’arriver où j’en suis», insiste-t-il.

Janvier, un mois apprécié

Un état d’esprit qui lui a permis, en dépit de son mètre 75 et de ses 79 kg, de disputer près de 600 matches de NHL dans sa carrière et de rester jusqu’à aujourd’hui l’un des éléments majeurs de Fribourg-Gottéron. Avec 31 points, l’attaquant est même, depuis samedi passé, le topscorer des Dragons. Ses 11 points inscrits lors des 6 derniers matches ne sont évidemment pas étrangers à ce changement de maillot. «Il y a toujours des hauts et des bas au cours d’une saison. Les points découlent de la confiance. Par moments, à chaque fois que tu touches le puck, il finit dedans», sourit-il.