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Hockey sur glace

Comment Gottéron évite les bobos

Plus vieux que leurs semblables, les Dragons passent moins de temps à l’infirmerie. Toute une philosophie

Coronavirus. Reprise de l'entraînement physique du HC Fribourg-Gottéron. C'est par groupe de quatre, mesures sanitaires oblige, que les joueurs se retrouvent avec le préparateur physique Simon Holdener (photo). Photo Lib/Alain Wicht, Berne, le 14.05.2020Alain Wicht/La LibertŽ

Pierre Schouwey

Pierre Schouwey

16 janvier 2023 à 21:04

Temps de lecture : 1 min

Hockey sur glace » C’est une constante depuis trois ans et un constat d’autant plus rassurant dans un mois de janvier «marathonesque» de 13 matches en 30 jours: Gottéron slalome habilement entre les coups durs. Si les blessures font partie intégrante d’une saison de hockey sur glace, elles sont relativement peu nombreuses chez le cinquième de National League. «Moins nombreuses que dans les autres clubs», ajoute Simon Holdener, préparateur physique des Dragons. Plutôt que de comparer et avant de décrypter, listons: en quatre mois et demi de compétition, les joueurs passés par l’infirmerie fribourgeoise se comptent sur les doigts d’une seule main.

De simples bobos pour Mauro Dufner, Mauro Jörg et Samuel Walser, lesquels ont raté respectivement quatre, trois et deux rencontres. Si Juuso Vainio a dû faire une croix sur les trois derniers matches de 2022, c’est en raison d’un coup reçu en sélection. Deux tuiles majeures, tout de même: Marcus Sörensen s’est retrouvé sur la touche deux mois après s’être luxé bêtement un doigt dans une échauffourée, sans oublier Reto Berra, opéré d’une hernie discale et dont le retour est toujours espéré – pas garanti – pour début février.

Le repos, une arme

Pour le reste, aucun pépin musculaire, aucune déchirure, aucune hécatombe. «Tu peux avoir un peu de chance sur une saison et éviter les blessures en cascade, mais pas sur trois ans, comme c’est le cas chez nous. La raison? Le travail en amont, qui est très bien fait», souligne Julien Sprunger. Et le capitaine aux 37 printemps de chercher du bois au bout de sa crosse pour en toucher, sourire inquiet en coin: «On sait ce qui arrive quand on thématise ce genre de sujets dans la presse…»

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