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Hockey sur glace

Chronique. Andrei Bykov vous emmène en immersion sur le banc, pour découvrir les secrets des changements de ligne

Entendre son coach sur le banc: pas toujours facile, surtout à la BCF Arena… © Keystone

8 février 2024 à 20:45

Temps de lecture : 1 min

On a tendance à sous-estimer l’importance d’un bon changement de ligne. Comme vous le savez certainement, un hockeyeur transpire par séquences de 30 à 60 secondes. Rien à voir avec le foot ou le handball, où l’effort s’étale sur la durée. Comment s’organise ce bal un peu bordélique sur le banc et juste devant? Allez, je vous emmène en immersion.

Attention, faites-vous petits et discrets, il y a déjà assez de bruit et d’émotions comme ça là derrière. Déjà, il faut savoir que les attaquants sont tous assis du même côté. A gauche quand nous attaquons vers la gauche, à droite si nous attaquons vers la droite. Logique, n’est-ce pas?

Le centre appelé

Je ne vous le présente plus: lui, c’est Christian Dubé. En charge notamment du compartiment offensif de par sa fonction d’entraîneur principal, il décide quelle triplette il envoie sur la glace. En général, lorsque le puck est en jeu, il crie le nom – ou le surnom – d’un des quatre centres. C’est le signal pour dire qu’il sera le prochain à embarquer sur la glace.

Quand vient le tour de «Della», notre si précieux Jacob de la Rose, Christoph Bertschy et moi, ses ailiers, jaillissons. On se met en ordre de marche, prêt à remplacer notre joueur. Même si le terrain est bien balisé en amont (l’ailier gauche remplace l’ailier gauche, etc.), il n’est jamais perdu de se mettre d’accord quant au coéquipier dont on va prendre le relais. Cela évite les malentendus et les surnombres qui en découlent…

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