Suisse - Italie. Les notes des Suisses
Epoustouflants de maîtrise et de sérénité, les hommes de Murat Yakin obtiennent tous de très bonnes notes. Lui y compris.
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Jonas Ruffieux
29 juin 2024 à 22:41, mis à jour le 30 juin 2024 à 08:31
Impuissant sur une frappe, une seule. La tête de Schär.
En quatre matches, la Suisse a marqué sept goals, avec huit buteurs différents. Son presque deuxième autogoal - merci au poteau - aurait donné une tout autre physionomie au match. Sinon, il a été excellent.
Tellement fort qu’il pourrait jouer titulaire dans l’un des meilleurs clubs du monde. Genre Manchester City.
«J’sais plus si j’suis droitier ou gaucher, j’sais dégager des deux pieds.» (A chantonner)
Comment imaginer qu’avant ses 27 ans et 161 jours, le Singinois n’était pas un titulaire indiscutable en équipe nationale? Offensif comme jamais, décisif sur le 2-0, énorme.
Le caméléon, aussi bon ailier que piston. L’homme aux trois poumons.
L’exploit du capitaine est double: avoir mené les siens en quarts de finale, d’une part, pouvoir jouer le prochain match, d’autre part. Oui, avec son style de jeu, n’écoper que d’un seul carton jaune en 360 minutes relève du miracle.
La municipalité italienne de San Remo a entamé une procédure de changement de nom.
Un énième coup de maître d’un Yakin qui ne peut plus, simplement, avoir de la chance dans ses choix. Parfait dans le jeu et une patte exceptionnelle sur coup franc.
Décevant… Le Lucernois pourrait apporter davantage offensivement.
Je rigole. Monstrueux, décisif, époustouflant. Le match de sa vie.
J’arrive seul face à Donnarumma. Que fais-je?
a) Je lobe ce géant d'1,96 m. La meilleure option, mais la plus difficile à effectuer.
b) Plat du pied au premier poteau, pour le surprendre. Ça peut marcher
c) Je tente d’enrouler pour lui offrir un arrêt photo. C’est mérité.
d) La réponse d.
Qu’a choisi Embolo?
Un sélectionneur qui, avec du cran et des choix payants, mène la Suisse à éliminer l’Italie avec sérénité et totale domination, est un grand sélectionneur.
NB: Entrés en jeu, Stergiou, Zuber, Duah, Sierro et Steffen n’ont pas assez joué pour être notés.