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Football

La Tour - Schönberg. Les clubs ont préféré ne pas jouer le match pour éviter les violences

A la suite de la bagarre ayant impliqué une vingtaine de personnes à la mi-octobre, Le FC La Tour/Le Pâquier et le FC Schönberg ont décidé de ne pas jouer le match opposant les juniors des deux formations samedi passé.

Les filets n’ont pas tremblé, samedi dernier en Gruyère.
Corinne Aeberhard - prétexte

Patrick Biolley

Patrick Biolley

11 novembre 2024 à 18:55, mis à jour à 18:58

Temps de lecture : 2 min

Samedi dernier, les juniors A de La Tour/Le Pâquier et du FC Schönberg n’auront pas pu jouer un dernier match avant la trêve hivernale. A la suite des événements ayant émaillé la précédente rencontre entre les deux formations le 16 octobre dernier, les deux clubs ont décidé de ne pas prendre de risques et de ne pas jouer la rencontre.

Pour rappel, à la suite d’un match qui s’était déroulé correctement, une vingtaine de personnes, dont certaines armées de bâtons et de battes de baseball, s’étaient violemment battues en s’en prenant à certains joueurs et spectateurs. Une personne avait été blessée. «C’était un événement extérieur au terrain, rappelle Benoît Spicher, président de l’Association fribourgeoise de football. De notre point de vue, nous aurions aimé que ce match se joue samedi et que le football en ressorte vainqueur.»

D’un commun accord

Les deux clubs en ont décidé autrement. Comme cette ultime rencontre du tour d’automne n’aurait aucune incidence sur la promotion ou la relégation des deux formations, le match n’a pas été joué d’un commun accord, pour éviter les problèmes.

Benoît Spicher
« Nous n’avons plus envie d’avoir du foot où ça castagne »
Benoît Spicher·Président de l’AFF

«Nous aurions pu pousser, mais nous ne l’avons pas fait et il n’y aura pas de sanction non plus, relève Benoît Spicher. Le match a été décrété nul (0-0, ndlr) et aucun point n’a été attribué.» Contactée, la police cantonale a confirmé avoir été mise au courant de la décision des clubs, mais n’a pas été partie prenante de celle-ci.

Et le président de l’AFF de conclure: «Nous n’avons plus envie d’avoir du foot où ça castagne. Malheureusement nous n’avons pas d’emprise sur ce qu’il se passe hors du terrain. J’espère que la trêve hivernale calmera les esprits.»