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Chroniques sportives

Chronique. Trop petit pour les grands chocolats

Les boîtes de chocolat n'inspirent pas que Forrest Gump. Notre chroniqueuse Angélique Eggenschwiler a aussi son mot (de la fin) à dire sur la question

Recevoir une belle boîte de chocolats, une joie universelle. Encore faut-il oser l’ouvrir… © Egor Lyfar/Unsplash

Angélique Eggenschwiler

Angélique Eggenschwiler

20 novembre 2023 à 23:25

Temps de lecture : 1 min

Je me suis toujours demandé qui ouvrait les boîtes de chocolats. Les belles boîtes, celles qu’à peine reçues, vous mettez de côté, en transit permanent dans tous les placards de Suisse romande. Ceux du haut évidemment, à un tabouret et une jambe pétée de votre œsophage puisque de toute façon, ce chocolat, vous ne le mangerez pas. Non vous, vous êtes plutôt Prix garantie aux noisettes.

Le vrai chocolat, c’est pour offrir. Offrir en étrennes au facteur, qui s’empressera de le donner à la voisine, laquelle le refilera tôt ou tard à son coiffeur et ainsi de suite, de placards en coiffeurs, de voisines en facteurs en bouffeurs de Prix garantie aux noisettes.

Trop bon pour nous

Radins, nous? Du tout, juste Suisses. D’incurables Helvètes avec leur bon vieux sens terrien teinté d’une pointe de calvinisme qui nous donne la vague impression qu’en ouvrant une boîte de chocolats à 18 balles au lieu de se contenter de patates et de choux-raves, nous allons brûler en enfer. N’ouvrez pas exprès, pas pour nous, on n’a qu’à sucer des cailloux. D’ailleurs même déballée, la boîte continue d’intimider. Vous choisissez le moins bon pour ne priver personne, le chocolat à rien par exemple ou, pire, le machin avec l’amande dessus, affalée comme un gisant sur un dôme de chocolat noir.

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