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Chroniques sportives

Chronique. les cicatrices et les bras ouverts

Notre chroniqueur Michaël Perruchoud salue l'humilité des cœurs blessés à qui il rend leurs lettres de noblesse 

Un cœur blessé, dans toute sa vérité, loin des sentences définitives sur la vie. © DR

Michaël Perruchoud

Michaël Perruchoud

19 octobre 2023 à 20:15

Temps de lecture : 1 min

Le mot de la fin » J’ai une tendresse pour les gens blessés. Pour ceux qui savent que le bonheur n’est pas contagieux, que la résilience est un artifice de bobos, qu’on peut se relever, oui, mais pas toujours entier, ceux qui ont pataugé dans de la sale gadoue sans y trouver forcément un chemin de rédemption et qui gardent de leur parcours une inquiétude dans les yeux, quelques cicatrices, une légère claudication de l’âme.

Tendresse pour les fragiles, pour les funambules, ceux qui sont en quête, ceux qui défrichent l’existence, ceux qui se passionnent quitte à se saborder, sur des ponts brinquebalants ou sur des embarcations de fortune.

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