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Chroniques sportives

Les lauriers du week-end. Il remonte la Sarine en 16 heures

S'il a tiré la langue sur la fin, Etienne Pillonel se dit prêt à de nouvelles aventures. © DR

Pierre Schouwey

Pierre Schouwey

31 octobre 2023 à 10:00

Les défis, Etienne Pillonel en raffole. Trois ans après avoir trotté du plus bas point du canton de Fribourg, Estavayer-le-Lac, au sommet du Vanil-Noir et retour, le Fribourgeois a sorti un autre ultra-trail de son imaginaire. Parti de la cathédrale de Fribourg vendredi à 22 heures et ravitaillé tout du long par son amie, l’aventurier a remonté le cours de la Sarine jusqu’à sa source, à la course. Temps de la «balade» de 120 km, qui l’a fait transiter par le barrage de Rossens, la vallée de l’Intyamon, le Pays-d’Enhaut, les cols du Pillon et du Sanetsch: 16 h 21, dont dix à fendre la nuit sous la pluie.

Obligé de renoncer à l’ascension du Glacier 3000, la faute à la météo et aux chutes de neige, Etienne Pillonel a bouclé son pensum à Gsteig. «Avec moins de dénivelé que prévu mais plus de kilomètres», sourit l’ancien adepte d’Ironman. Au fil des petits chemins empruntés à travers quatre cantons (Fribourg, Vaud, Berne et Valais), jamais il n’a perdu le lien avec la Sarine. «Le tracé a été conçu de façon que je puisse la voir ou l’entendre du début à la fin. Une certaine complicité s’est créée au bout d’un moment», raconte celui dont le projet vise avant tout à montrer qu’il n’y a pas besoin d’enfiler un dossard ni d’aller à l’autre bout du monde pour se lancer un défi. Lequel a demandé un travail de reconnaissance au préalable. «Il est essentiel d’avoir une bonne connaissance du terrain, sans quoi ça peut rapidement devenir compliqué», conclut le fondateur du Fribourg by night trail, dont la huitième édition aura lieu le 9 décembre prochain.

Marc Chevalley

«Je ne vais pas vous cacher que le résultat n’est pas celui que j’attendais.» La météo était idéale, mais sa course, apparemment, ne l’a pas été. Citoyen des Paccots, Marc Chevalley a pris la 3e place du Lausanne Marathon, qui fêtait dimanche sa 30e édition. Plus que le rang, c’est le chrono – 2h36’59 – qui laisse l’athlète de 35 ans mi-figue, mi-raisin. Au micro de LFM, qui a recueilli ses impressions sur la ligne d’arrivée, Marc Chevalley était d’autant plus échaudé qu’il avait réussi 2h26’03 sur la même distance, l’an passé à Berlin. L’homme est perfectionniste. Gageons qu’il ira loin et encore plus vite.

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