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Basketball. Roberto Kovac, «machine» de play-off

Décisive lors de l’acte I de la finale, la gâchette tessinoise d’Olympic parle de shoot et de tête, qu’il a solide. Interview avant le match No 2, mardi soir, à Saint-Léonard encore.

Roberto Kovac revient en forme au bon moment.Jean-Baptiste Morel

Pierre Salinas

Pierre Salinas

29 avril 2024 à 20:45

Temps de lecture : 4 min

Lundi matin à la salle Saint-Léonard. Deux «machines à shooter» se font face, mais à distance respectable: 6,75 m. La première est faite de métal et d’un filet qui permet de gober les ballons pour mieux les recracher. La programmation est simple, la mécanique fluide, le bruit négligeable. Un investissement voulu par Thibaut Petit, l’entraîneur d’Olympic, lui-même. Dans la seconde «machine», pas de boulons ni de fils électriques: seulement du sang froid. Roberto Kovac (33 ans) est là, qui répète inlassablement le même mouvement, mais à des endroits différents. Le poignet est parfaitement cassé, le joueur à 90% retapé, dit-il. Opéré du genou droit le 7 novembre dernier, l’arrière tessinois est revenu à la compétition plus tôt que prévu: le 24 mars à Birsfelden, lors de la dernière journée de la saison régulière de SB League. Un mois plus tard, Roberto Kovac n’est pas tout à fait redevenu lui-même, mais il s’est déjà montré décisif. Ce, pas plus tard que samedi, à 1’29 du terme de l’acte I de la finale des play-off, lorsque sa banderille à trois points a permis aux Fribourgeois de reprendre l’avantage, qu’ils garderont jusqu’au bout. Interview avant le match No 2, ce mardi soir (19 h 30), à Saint-Léonard encore, face à Massagno toujours.