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Basketball

Olympic s'impose à Nyon à coup de courses et de «dunks»

Après 5 premières minutes poussives, les Fribourgeois ont fait parler leurs qualités physiques, hier à Nyon

Grâce notamment à Boris Mbala, le score est soudain passé de 4-4 à 4-17 en faveur d’Olympic, hier à Nyon.

 Pierre Salinas, Nyon

Pierre Salinas, Nyon

19 janvier 2023 à 02:01

Basketball » Quatre matches pour autant de victoires, la dernière obtenue hier à Nyon (45-80): pour Olympic, l’année commence sur les chapeaux de roue. Face à une équipe qui ne demande qu’à retrouver un classement plus digne de la valeur de son contingent et qui était invaincue en 2023 elle aussi (succès contre Monthey et Swiss Central), les protégés de Petar Aleksic ont d’abord cherché leur plus beau basket, qu’ils avaient peut-être oublié quatre jours plus tôt à Genève, où ils avaient brillamment oblitéré leur billet pour les demi-finales de la Coupe de Suisse. La remobilisation des corps et des esprits a duré cinq minutes. Après quoi, les visiteurs ont laissé parler leurs qualités physiques, qui ont éclaté aux visages de Vaudois trop rapidement décontenancés.

Trente-six chandelles

Passé un premier panier difficile de l’entreprenant Boris Mbala (4-6), Arnaud Cotture sonna la charge de la brigade olympienne. En «dunkant» non pas sur la tête, mais presque, du topscoreur nyonnais Devante Brooks, à qui Davonta Jordan avait chipé le ballon. Soucieux de rattraper sa bourde, Devante Brooks a vu 36 chandelles: il verra les grosses paluches de Natan Jurkovitz quelques secondes plus tard, lorsque le No 99 fribourgeois claquait à son tour un bon vieux «smash», grognement chambreur en prime (4-12).

«Chambreur? Non. J’ai fait ce que je fais toujours. Crier, c’est un moyen de se libérer», nuançait «Jurko» à la sortie du terrain. Non loin de là, Stefan Ivanovic tentait de ne pas céder à la colère. «Ce moment a permis à Olympic de prendre le large, pestait le jeune entraîneur de Nyon. Il a été provoqué par trois erreurs d’affilée de notre part: une perte de balle, une mauvaise attaque qui a conduit à un panier avec la faute en transition et un rebond offensif, avec la faute aussi.»

Déjà, la puissance du champion de Suisse en titre avait laissé des traces. Elle se traduira encore par mille et un rebonds offensifs (22 pour être précis) et autant de courses à l’allure TGV, quitte à confondre parfois vitesse et précipitation, ce qui n’a pas manqué de faire bondir de temps à autre Petar Aleksic de sa chaise. Bref, de 4-4 à la 5e, le score passait soudain à 4-17 à l’issue du quart initial, Jérémy Jaunin, d’un «deux-pas» arc-en-ciel dont il a le secret, mettant fin à l’hémorragie au début de la 2e période (21e, 6-20).

Samedi contre Massagno

Emmené par ses quatre joueurs les plus athlétiques (Cotture, Jurkovitz, Mbala et Jordan), rassuré par la présence d’un Milos Jankovic fidèle à lui-même et collectivement sérieux jusqu’à la dernière seconde, Olympic n’allait plus être mis en danger. Pas même en deuxième mi-temps, durant laquelle Nyon s’est fait un poil plus pressant. Mais un poil seulement.

«Au niveau tactique, nous n’avons pas super bien joué. Mais physiquement, nous sommes allés à fond. Il y a eu de belles actions, c’est vrai, mais je retiens surtout notre gros pressing qui les a souvent obligés à jouer jusqu’au bout des 24 secondes», reprend Natan Jurkovitz, pour qui tout n’a pas été parfait. «Dans la régularité et l’impact défensif, nous pouvons faire mieux», abonde Arnaud Cotture en se projetant déjà vers le choc de samedi à Saint-Léonard, où les locaux accueilleront le leader du championnat Massagno. A la clé, la première place. Ni plus ni moins.

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