Basketball. La seizième victoire de Fribourg Olympic était aussi la plus facile

La seizième était aussi la plus facile. Mercredi soir, en s’imposant chez les Starwings, une équipe bâloise qui n’alignait que deux étrangers et qui devra composer sans son meilleur joueur suisse Vid Milenkovic jusqu’à la fin de la saison, Olympic a signé sa 16^e victoire consécutive en championnat. Un chiffre magique (le mot est-il trop fort?), qui permet aux protégés de Thibaut Petit d’égaler ceux de Patrick Koller, lesquels avaient déjà réussi pareil début de saison immaculé en 2003-2004. Un 17^e succès, ce samedi à Saint-Léonard face à Massagno, et Natan Jurkovitz et ses coéquipiers seraient les seuls détenteurs du record, qui ne vaut que pour le club fribourgeois, certes, mais auquel ils pensent. Forcément.

«On est au courant, ça nous pousse», reconnaît Natan Jurkovitz. Et le capitaine de poursuivre: «J’aimerais ajouter une petite ligne à l’histoire et à mon palmarès. Mais à choisir, je préfère perdre ce samedi contre Massagno que la semaine prochaine, lors du Final Four de la Coupe de la Ligue.»

Impeccable Martin

Une chose après l’autre. En ce mercredi maussade de janvier, jamais la lanterne rouge rhénane n’avait semblé aussi pâle. Assis dans les tribunes de la Sporthalle de Birsfelden, Vid Milenkovic parle d’une saison «horrible» comme il en a peu connu. Blessé au genou, l’ex-international a été un spectateur privilégié de la démonstration fribourgeoise, comme l’ont été ses coéquipiers valides, trop vite dépassés. Mais avec le seul Américain Anders Nelson pour créer du jeu et un intérieur canadien (Christian Rohlehr) qu’Arnaud Cotture et l’impeccable Killian Martin (12 sur 13 au tir) ont étouffé d’entrée, comment aurait-il pu en être autrement?