Basketball. Fribourg Olympic fidèle au rendez-vous

«Rendez à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu», peut-on lire dans le Nouveau Testament. Eh bien, pour commencer ce texte: rendons à Natan Jurkovitz ce qui appartient à Natan Jurkovitz. Si Fribourg Olympic disputera, le 6 avril prochain, une nouvelle finale de la Coupe de Suisse, il le doit en partie au Fribourgeois, précieux et déterminant en fin de première mi-temps samedi contre Pully Lausanne. «Il a tenu son rôle de capitaine à la perfection», salue d’ailleurs son entraîneur Thibaut Petit. Nous y reviendrons.

Si Olympic a affronté Pully Lausanne dans une ambiance festive et carnavalesque, il le doit aussi à Natan Jurkovitz, employé à 20% par le club pour «créer des événements et intéresser les gens au basket», selon le résumé du principal intéressé. Après le tirage au sort des demi-finales de la Coupe de Suisse, le capitaine a eu l’idée de proposer l’entrée gratuite au public fribourgeois. «Ça fait longtemps que j’essaie d’attirer du monde à la salle. Ce match n’était pas prévu dans le budget. Nous aurions pu le disputer à l’extérieur, il n’y avait donc pas de risques financiers à le rendre gratuit», explique le No 99 d’Olympic.

Quatre fois plus

La réflexion semble logique, pourtant le projet «a été difficilement accepté» par les dirigeants, à en croire Natan Jurkovitz, qui a su se montrer persuasif. Et qui a mis la main à la pâte, donc, pour dénicher un sponsor, trouver des food-trucks, prévoir un maillot d’échauffement spécial, une vente aux enchères et un concours de déguisements. Mais, surtout, pour faire venir du monde, ce qui n’était pas gagné en ce premier jour des vacances de carnaval.