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Basketball. Directeur d’Olympic, Ambros Binz au service du collectif

Après une saison discrète à la commission technique, le Singinois est devenu directeur sportif du Fribourg Olympic. Désireux d’intégrer des jeunes, il défend la nouvelle stratégie du club. En tenant compte de l’avis des autres.

Ancien joueur et entraîneur, Ambros Binz découvre le travail du directeur sportif. © Charly Rappo

François Rossier

François Rossier

9 février 2024 à 20:30

Temps de lecture : 1 min

Arrivé sur la pointe des pieds dans la commission technique la saison dernière, Ambros Binz est depuis l’été passé le nouveau directeur sportif du Fribourg Olympic. Après avoir été joueur dans les années 80 (lire ci-dessous), puis entraîneur dans divers clubs, le Singinois explore une nouvelle facette du basket. «Un poste passionnant où tu découvres plein de choses», apprécie celui qui travaille à Berne comme chef de produit dans une grande entreprise de télécommunication. Et qui essaie «d’apprendre vite» les trucs et astuces de sa nouvelle fonction.

Le poste est stratégique, exposé aussi, mais l’homme reste fidèle à ses valeurs. A 57 ans, dont 45 (!) passés sur ou au bord des parquets, Ambros Binz continue de miser sur le collectif. «Cela va rester le cas jusqu’à la fin de mes jours», promet-il, en mettant en avant les efforts de tout le club. «On ne pensait pas réussir une telle saison. En lançant un nouveau cycle, on imaginait plutôt se battre dans le top 4, mais les joueurs ont appris à jouer ensemble. Avec le coach, ils ont fait un magnifique travail et ils progressent de mois en mois», applaudit le directeur sportif.

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Avec des résultats au-delà des attentes et déjà une Coupe (de la Ligue) dans l’armoire à trophées, Olympic peut avancer sereinement. «Etre premier, cela aide à prendre certaines décisions», reconnaît Ambros Binz, qui a prôné la patience avec Xavier Green, un temps contesté. «On savait qu’il pouvait être très bon. L’équipe tournait bien, il fallait juste un déclic», explique le directeur sportif en revenant à la notion de groupe. Tant pour la décision de conserver l’Américain – «On l’a prise tous ensemble», insiste-t-il – que pour l’état d’esprit qu’il essaie d’inculquer. «Le collectif est au centre. Personne ne doit être au-dessus. Si quelqu’un travaille pour le collectif, il n’y a pas de raison de ne pas croire en lui», précise-t-il encore.

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