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Un spécialiste du sprint gagne la Traversée du lac Léman

Spécialiste du 50m dos, Théo Cipolla vient de remporter la Traversée du lac Léman. En 2h09

Le Fribourgeois Théo Cipolla a rallié Saint-Gingolph à Vevey en 2h09. © DR

Pierre Salinas

Pierre Salinas

29 août 2023 à 19:00

Temps de lecture : 1 min

Natation » «Ce qui est marrant, c’est que je fais beaucoup de natation, en piscine donc, mais jamais de nage en eaux libres. Pire: je suis plutôt bon en sprint, pas en endurance.» Théo Cipolla rigole au bout du fil, conscient que le petit exploit qu’il vient de signer entre la plage de Saint-Gingolph et le Centre nautique et balnéaire de Vevey ne répond à aucune logique.

Samedi, le Corminois de 19 ans, vice-champion de Suisse U18 sur 50m dos en 2021, a bouclé les 8,4 km de la Traversée du lac Léman, organisée par le Vevey Riviera Natation, en 2h09. A la clé, une première place, et un premier sacre pour celui qui disputait cette course pour la cinquième fois.

Des vagues

«La première fois, j’avais 13 ans. Depuis, cela a toujours été une sorte de défi d’essayer de la remporter. Parce qu’elle était toujours dominée par les deux mêmes personnes, je m’étais fait à l’idée que je n’y arriverais jamais. Mais… voilà, je l’ai fait! Je ne m’y attendais pas mais je suis content», réagit Théo Cipolla, qui a d’autant plus de mérite que les conditions n’étaient pas idéales, loin de là. Pour preuve, 7 des 26 inscrits n’ont pas rallié l’arrivée. «Il pleuvait des cordes mais la pluie, dans l’eau, je ne l’ai pas sentie. Les vagues, par contre… Disons qu’aujourd’hui, je sais parfaitement quel goût a l’eau du lac! Parce que des tasses, j’en ai bu beaucoup…»

Le soutien de sa famille

Le sociétaire du Fribourg Natation, à qui il apporte année après année de nombreux titres cantonaux, ne manque pas d’humour. Samedi, entre la France et la Suisse, c’est sa patience qui lui a le plus servi. «Je suis parti prudemment parce que, par le passé, j’ai souvent calé sur la fin», reprend celui qui dit «avoir nagé 70% du temps en 4e position». Et d’expliquer le moment charnière où il s’est décidé à accélérer: «J’ai pris une petite pause toilette, une barre énergétique et j’ai fini à coin. J’ai dépassé deux personnes mais la première, qui était détachée, je ne la voyais pas. C’est alors qu’on m’a crié qu’elle n’était pas loin et que je pouvais la rattraper.»

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