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Nouvelle désillusion pour Desplanches

Le Genevois a été éliminé en demi-finales du 200 m 4 nages des championnats du monde de Fukuoka


 Gilles Mauron

Gilles Mauron

27 juillet 2023 à 04:01

Natation » Jérémy Desplanches doit digérer une nouvelle désillusion. Le Genevois de 29 ans a connu l’élimination en demi-finales du 200 m 4 nages hier lors des Mondiaux en grand bassin de Fukuoka. Le médaillé de bronze des JO 2021 n’a pu faire mieux que 1’58’’29 en demi-finales, un chrono synonyme de 14e place. Il a échoué à plus d’une seconde d’une place dans le top 8, l’objectif qu’il s’était fixé pour ces joutes nippones.

Comme l’an dernier à Budapest, Jérémy Desplanches n’est pas parvenu à se hisser en finale des championnats du monde. Le coup est dur pour le Genevois, qui avait également dû encaisser un frustrant 4e rang aux championnats d’Europe en 2022.

«C’est nul»

Le vice-champion du monde 2019 avait pourtant réalisé un prometteur 1’58’’00 en séries, son meilleur temps depuis les Jeux de Tokyo (1’56’’17, record de Suisse). Mais il n’est pas parvenu à enchaîner. «C’est nul. Je suis parti trop lentement. Mon premier 100 mètres n’était pas bon du tout», a-t-il réagi au micro de la RSI.

«Je dois vraiment travailler plus ma vitesse. Je pensais pourtant être aussi rapide qu’en séries», a encore expliqué Jérémy Desplanches, qui a livré un superbe parcours de brasse pour se replacer en 3e position mais a flanché sur les 50 m de crawl. «Je ne pouvais pas m’attendre à obtenir de super résultats dès maintenant après les années difficiles que j’ai vécues, et après avoir dû m’arrêter pendant un mois il y a trois mois», a-t-il souligné. «Mon chrono n’est déjà pas si mal. Mais je voulais vraiment me qualifier dès maintenant pour les JO de Paris.»

«Un vrai chat noir»

Pas question toutefois de tout remettre en question. «Ça fait deux ans que j’ai une poisse monumentale. Je suis un vrai chat noir. Mais je ne vais pas tout changer», a-t-il assuré. «Ce n’est que partie remise concernant la limite olympique (fixée à 1’57’’94, ndlr), je n’en doute pas. Mais ça m’aurait fait du bien de l’obtenir», a-t-il conclu.

Les deux autres Helvètes en lice hier ont connu l’élimination dès les séries. Le Genevois Nils Liess – aligné avant tout pour prendre ses marques dans l’optique du 4x200 m libre – s’est classé 48e sur 100 m libre en 50’’24, Nina Kost terminant pour sa part 33e du 50 m dos en 29’’00.

Record pour O’Callaghan

La finale du 200 m libre dames a tenu toutes ses promesses. Mollie O’Callaghan s’est parée d’or en 1’52’’85, battant de 0’’13 le record du monde établi par la légende italienne Federica Pellegrini lors des Mondiaux 2009 à Rome avec une combinaison en polyuréthane.

Sacrée sur 100 m libre en 2022 à Budapest, Mollie O’Callaghan a cueilli son cinquième titre mondial en devançant de 0’’16 sa compatriote Ariarne Titmus. Le bronze est revenu à la Canadienne Summer McIntosh (16 ans), qui a battu le record du monde junior (1’53’’65) au terme d’une course somptueuse.

Léon Marchand, qui avait battu le dernier record du monde encore détenu par Michael Phelps en triomphant sur 400 m 4 nages dimanche, a par ailleurs décroché son deuxième or dans ces joutes. Le Français s’est imposé sur 200 m papillon en 1’52’’43. Il visera un nouveau titre aujourd’hui sur 200 m 4 nages. ATS

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