Logo

Religions

Un religieux condamné à 4 ans de prison pour des abus sexuels sur des ados

Justice • Un religieux canadien a été condamné à quatre ans de prison pour des abus sexuels sur mineurs commis dans les années 1970-1980. Le Père rédemptoriste Jean-Claude Bergeron, aujourd'hui âgé de 76 ans, avait agressé sexuellement sept élèves du séminaire Saint-Alphonse de Sainte-Anne de Beaupré, au Québec.


Cath.ch

Cath.ch

18 mai 2016 à 19:41

Le religieux a été reconnu coupable d’attentat à la pudeur et de grossière indécence. Les gestes ont été commis alors qu’il était surveillant de dortoir au séminaire. Les victimes étaient âgées d'une douzaine d'années. Le Père Bergeron prétextait se soucier de leur hygiène corporelle pour procéder à des attouchements, rapporte le site Présence - information religieuse.

Le procès aura duré six ans

Le juge a prononcé une peine de quatre ans de prison en raison des facteurs aggravants, le nombre de victimes, leur jeune âge et la position d'autorité occupée par le religieux. Plusieurs élèves, qui étaient âgés de 12 ans à l'époque, ont raconté lors du procès souffrir d'anxiété, de dépression et avoir nourri des pensées suicidaires. Le juge Jean-Pierre Dumais a souligné que le père Bergeron a participé à un système « complaisant », puisque les jeunes garçons étaient menacés d'expulsion s'ils dénonçaient les gestes commis, note le site de Radio-Canada.

Aujourd’hui âgé de 76 ans, le Père Bergeron, qui avait présenté ses excuses aux victimes en février dernier, a pris le chemin de la prison après eu connaissance de sa sentence. Le procès aura duré six ans.

20 millions de dollars canadiens en dédommagements

Le Père Bergeron est le deuxième rédemptoriste à être condamné pour des crimes de nature sexuelle au cours des dernières années. En 2012, un des ses confrères (Raymond-Marie Lavoie) avait été condamné à cinq ans de prison. L’an dernier, les Rédemptoristes ont  accepté de payer 20 millions de dollars canadiens en dédommagements à des victimes d’abus sexuels, une somme record dans le cadre d’un recours collectif.

La Province rédemptoriste de Sainte-Anne-de-Beaupré n’a pas voulu commenter cette condamnation.

Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus