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Économie

Télécommunication. Swisscom pourra racheter Vodafone Italia

Swisscom obtient l’aval de la Commission européenne pour l’acquisition de Vodafone Italia. L’opération demeure soumise à d’autres autorisations, notamment celle de l’autorité italienne de la concurrence.

L’opérateur historique de télécommunications en Suisse fait un pas de plus vers une poursuite de son expansion au sud des Alpes. (archive)KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER

ATS
AWP

ATS et AWP

Aujourd’hui à 13:07, mis à jour à 14:41

Temps de lecture : 2 min

La Commission européenne a approuvé sans réserve l’acquisition de Vodafone Italia en vertu du règlement sur les subventions étrangères, annonce mardi le numéro un helvétique des télécommunications dans un communiqué. La finalisation de la transaction annoncée mi-mars est en bonne voie dans l’ensemble et devrait être conclue au premier trimestre 2025, estime Swisscom.

Le géant bleu a obtenu en mai le financement du prix d’achat de 8 milliards d'euros et reçu l’approbation sans réserve de la présidence du Conseil des ministres en Italie et de la Commission suisse de la concurrence (Comco). L’opération demeure soumise à d’autres autorisations réglementaires, y compris celle de l’autorité italienne de la concurrence.

Celle-ci a annoncé il y a une dizaine de jours avoir ouvert une enquête approfondie (phase II) en vertu des règles italiennes en matière de contrôle des fusions. Dans ses considérations, le gendarme de la concurrence transalpin note qu’un rapprochement entre Swisscom et Vodafone Italia est susceptible de venir perturber une kyrielle de marchés des télécommunications, tant dans les domaines fixes que mobile et destinés à des clients privés, commerciaux, ou même à l’administration publique.

Interrogé alors par AWP, le géant bleu avait indiqué que cette enquête n’avait rien d’inhabituel et que la fusion suit son plan de route.

L’opérateur historique helvétique a signé en mars un accord avec son homologue britannique Vodafone Group, afin de lui racheter la totalité de l’exploitant de réseau mobile transalpin pour 8 milliards d'euros (7,6 milliards de francs) en numéraire. Ce dernier doit être fusionné avec Fastweb, la filiale transalpine du géant bleu.

La transaction sera financée via une émission de 4 milliards d'euros d’obligations à taux fixe. Le solde de la facture sera couvert par deux emprunts bancaires déjà disponibles pour un total de 3 milliards d'euros.