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Religions

Agressions sexuelles. Le silence de Rome sur l’abbé Pierre

Des proches de la papauté étaient au courant de certaines dérives du fondateur d’Emmaüs depuis les années 1950. Mais on ignore ce que le Vatican savait exactement des agressions sexuelles dont le prêtre se serait rendu coupable.

L’abbé Pierre – ici lors d’une visite à Fribourg en 2000 – se comportait en électron libre, en marge de l’institution ecclésiale dont il critiquait souvent la hiérarchie.Charles Ellena-archives

Cath.ch/I.Media/Cyprien Viet

Cath.ch/I.Media/Cyprien Viet

19 septembre 2024 à 17:33

Temps de lecture : 5 min

L’abbé Pierre est un «terrible pécheur», a affirmé le pape François le 13 septembre 2024. Le pontife a laissé entendre que le Vatican avait eu des informations sur les dérives sexuelles du célèbre prêtre français, au moins après sa mort. Ses déclarations ont suscité de nombreuses interrogations sur une éventuelle couverture des agissements de l’abbé Pierre par le Vatican.