Trois nouveaux Fribourgeois dans la Garde suisse pontificale

Tenue dans la cour interne du Palais apostolique, la cérémonie s’est déroulée en présence notamment du président de la Confédération Johann Schneider-Ammann. Pour la première fois, la cérémonie a été dirigée par le vice-commandant de la garde, Philippe Morard, originaire de Pont-en-Ogoz, précise un communiqué de la Garde.

Avec ces trois recrues supplémentaires, treize Fribourgeois assurent désormais la sécurité du pape François. Ce qui fait de Fribourg le deuxième canton le mieux représenté parmi les 110 gardes suisses, après le Valais. Au total, vingt-trois recrues ont été assermentées. Un nombre nettement inférieur à celui des années précédentes. Un bon signe, a commenté le commandant de la Garde suisse Christoph Graf. Plusieurs gardes ont en effet souhaité prolonger leur service au-delà des deux annnées minimum, pour vivre l’intégralité du Jubilé de la miséricorde, mais aussi et surtout en raison d’un «effet François». «Il y a moins de protocole, le travail est plus humain», affirme Christoph Graf, jugeant qu’avant l’arrivée du pape François les gardes et leur commandant n’avaient que rarement la possibilité de s’entretenir avec le pontife.

Désormais, «le commandant peut parler directement avec le pape, sans faire de requête protocolaire», a confié celui qui est à la tête de la Garde suisse depuis février 2015, mais au sein de ce petit corps d’armée depuis près de trente ans. Et le commandant d’expliquer encore que le pape argentin, proche de tous, salue sans cesse les gardes comme les gendarmes ou les employés du Vatican.