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Gros, grosse, et alors?

Quand la médecine fait fuir les personnes obèses

Le monde médical n’est pas toujours bienveillant à l’égard des personnes obèses ou en surpoids


Dominique Hartmann

Dominique Hartmann

16 août 2022 à 15:20

Temps de lecture : 1 min

Série (2/5) » L’obésité, dans une société qui voue un culte à la minceur, suscite trop souvent des stigmatisations ou comportements déplacés.

L’obésité est considérée comme une maladie depuis 1997 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Pourtant, cette reconnaissance semble encore marginale dans le milieu des soins lui-même. Et les personnes obèses ou en surpoids sont nombreuses à se plaindre de grossophobie même en milieu médical. Un paradoxe qui peut les inciter à fuir les soins. Lucie Favre, endocrinologue, fait partie des médecins qui observent de telles stigmatisations. Elle est médecin associée, responsable de la Consultation de prévention et traitement de l’obésité du CHUV, à Lausanne. Parmi les plaintes les plus fréquemment exprimées dans sa consultation, elle cite le fait d’avoir été constamment ramenés à leur excès de poids alors qu’ils consultent pour autre chose.

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