Elisabeth Longchamp Schneider, Fribourg
Aujourd’hui à 00:00
A la suite de l’installation de l’agent orange à la Maison-Blanche, l’Europe perd déjà des «feuilles». L’état de l’environnement, la pauvreté, la faim, le chômage, les migrations semblent passer après la volonté d’accroître l’équipement des armées. On cherche à ériger des murs, à construire des boucliers, à déployer des parapluies (même nucléaires).
Au fond, le mode de fonctionnement de la médecine occidentale est appliqué à la situation mondiale: développer des outils de guerre plutôt que renforcer le terrain, privilégier la santé et faire de la prévention… Assurer le bien-être de la population, offrir des conditions de travail et de vie dignes à tout le monde et soigner l’environnement seraient des remparts bien plus efficaces contre les menaces qui planent sur notre avenir.
Au fond, si Gaïa, notre Terre Mère, présente actuellement de la fièvre et des éruptions dignes d’une maladie infectieuse, c’est peut-être bien parce que nous, humains, nous comportons comme des agents pathogènes. Saurons-nous changer de comportement à temps? Je veux y croire malgré tout.