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Philippe Haenni raconte l'histoire d'un tableau assassin

Philippe Haenni, 29 ans, a travaillé d’arrache-pied durant deux ans pour réaliser son propre court-métrage intitulé Nature morte

La galerie de Jean-Jacques Hofstetter, à Fribourg, où s’est déroulé le tournage. © Philippe Haenni

Estelle Rotzetter

Estelle Rotzetter

14 octobre 2023 à 15:15

Temps de lecture : 1 min

Cinéma » Entre mystère, enquête et humour, Nature morte détient tous les ingrédients d’un court-métrage réussi. S’inscrivant dans la catégorie des parodies de film d’horreur, elle est l’œuvre de Philippe Haenni. A 29 ans, cet ingénieur en agroalimentaire a endossé pour la première fois le rôle de réalisateur. «J’invente des récits depuis que je suis petit. Celui-ci, je l’avais en tête depuis quelques années déjà», confie le Fribourgeois. Nature morte raconte l’histoire d’un tableau mystérieux qui ôterait la vie à quiconque ose poser les yeux dessus. Mais un jour, l’impensable est commis: quelqu’un retire le drap qui dissimulait la toile et en meurt. Une enquête se met alors en place pour déterminer l’origine de cette malédiction.

L’idée qui se cache derrière un tel projet vient en réalité de Gaëtan Brügger. Ce Fribourgeois de 27 ans est un indépendant dans la vidéo. Constamment à la recherche de nouveaux projets, il a tenté sa chance auprès de Philippe Haenni. «Je connais Philippe grâce à la troupe de théâtre Funambule et je lui ai proposé de mettre en images l’un de ses scénarios», explique Gaëtan Brügger. Presque tous les acteurs du court-métrage sont membres de cette troupe et y ont participé bénévolement. «Au total nous étions une trentaine à prendre part au projet», indique le réalisateur.

Tourné en une semaine

C’est en 2021 que le projet prend forme. «Je suis d’abord passé par une phase d’ébauche du scénario afin de le présenter au concours de Fribourg Films et j’ai gagné le deuxième prix», raconte Philippe Haenni. «Je me suis ensuite attelé à l’écriture du script et des story-boards qui m’ont pris près d’un an.» Un tournage d’une semaine s’est finalement déroulé en août 2022, entre la galerie de Jean-Jacques Hofstetter à Fribourg et l’aula du Collège de Gambach. Aujourd’hui, après une année de postproduction, le film est fin prêt. «Nous n’avons heureusement rencontré aucun problème majeur tout au long de la réalisation du projet, assure Gaëtan Brügger. Bien sûr, avec notre petit budget, nous avons dû recourir à des astuces improvisées. Je me suis par exemple retrouvé à filmer une séquence sur des rollers.»

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