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L comme permis de conduire

A l’approche de la majorité, on se pose la question de savoir si on passe ou non son permis.

Selon Michaël Tinguely, le nombre de jeunes désirant passer le permis de conduire reste assez stable. © Kimy Dieu

Kimy Dieu

Kimy Dieu

7 octobre 2023 à 12:55

Temps de lecture : 1 min

Mobilité » Depuis 2021, les démarches pour l’obtention du permis de conduire peuvent être entreprises dès 17 ans, cependant, rien ne pousse à le passer à cet âge-là. «Le permis de conduire ne représente pas un besoin immédiat pour moi», indique Monika Palinic, 19 ans, étudiante au gymnase. Pour Michaël Tinguely, professeur d’auto-école, faire rapidement son permis présente toutefois un avantage. «Lorsqu’on est jeune, on assimile mieux les connaissances, ainsi les cours peuvent-ils se dérouler plus rapidement. Cela dit, il n’y a pas de bon âge pour passer son permis et rien n’empêche de le faire à 56 ans», précise-t-il.

Plus qu’un papier permettant de conduire une voiture, le permis implique un véritable sens des responsabilités dont il faut être pleinement conscient. «Conduire une voiture comprend des risques; on doit respecter les lois sur la circulation et faire preuve de civisme pour protéger la vie des autres, mais aussi la sienne», avertit Michaël Tinguely. De plus, avoir son permis rappelle le devoir de prendre soin de son matériel. «Avec une voiture, on se sent responsable de quelque chose. Vouloir la garder dans le meilleur des états prend alors plus de sens», ajoute Monika Palinic.

Gage de liberté

Malgré l’usage des transports publics, la voiture reste un véhicule que l’on ne saurait supprimer, selon le moniteur d’auto-école. «Tout dépend du quotidien de chacun, explique-t-il. Certaines personnes habitent parfois loin de leur lieu de travail, d’autres font des activités à des endroits que les transports publics ne desservent pas. Ainsi, ces derniers peuvent s’avérer pratiques dans certaines situations, mais restent dans d’autres cas insuffisants.»

Pouvoir conduire, c’est aussi avoir le loisir d’aller où l’on souhaite et au gré de ses envies. «Je ne serais plus dépendante des horaires des CFF pour construire ma journée. Dans la voiture, j’aurais une certaine forme d’intimité, je pourrais écouter ma musique, me sentir un peu comme chez moi», déclare Monika Palinic en s’imaginant posséder son permis.

« Lorsqu’on est jeune, on assimile mieux les connaissances »

En conclusion, obtenir le sésame pour se lancer sur les routes de goudron au son d’un moteur vrombissant comprend certes bien des étapes, mais permet d’ouvrir les portes d’une liberté de mouvement et d’évasion jouissive, tout en enseignant le cadre d’un civisme où autonomie et responsabilités s’entremêlent.

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