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Prince of Persia. La couronne perdue, le retour gagnant

Ubisoft relance sa franchise culte Prince of Persia avec une nouvelle aventure d’exploration et de plate-forme remarquablement exécutée et accessible à tous les joueurs, des plus chevronnés aux novices.

Son nom est Sargon… Et il aura fort à faire pour découvrir les secrets et triompher des périls du Mont-Qaf. © Ubisoft

Olivier Wyser

Olivier Wyser

28 janvier 2024 à 02:10

Temps de lecture : 1 min

Cela faisait une quinzaine d’années que l’on n’avait pas eu l’occasion de virevolter de mur en mur et de manier le sabre dans la peau de notre héros perse préféré. Franchise historique du jeu vidéo (le premier opus remonte à 1989), Prince of Persia revient en ce début d’année 2024 sur Nintendo Switch, PlayStation, Xbox et Windows. Alors que les développeurs montpelliérains d’Ubisoft promettaient depuis des lustres un remake des Sables du temps (2010), c’est sous une forme inédite que l’aventurier acrobatique fait son grand retour.

En effet, La couronne perdue laisse tomber le jeu d’action en 3D au profit d’un authentique jeu d’exploration en 2D qui ravira les amateurs de plate-forme, de combat et de puzzles. Dans le jargon, on appelle cela un metroidvania (mot-valise désignant des jeux combinant des éléments de jouabilité inaugurés par Metroid et Castlevania). Un genre ancien mais qui bénéficie d’un second souffle depuis le carton mondial, en 2017, du chef-d’œuvre indépendant Hollow Knight.

Tous les marqueurs du genre sont présents et ils sont surtout extrêmement bien équilibrés: la carte à découvrir est très grande, les mouvements sont d’une fluidité irréprochable, le système de combat est d’une surprenante richesse et les énigmes à résoudre demandent de se creuser les méninges.

Sur Nintendo Switch (la version sur laquelle nous avons joué) La couronne perdue tourne sans problème à 60 images par seconde, même lorsque l’action est intense. Graphiquement, le jeu est très joli, avec de nombreuses textures et de beaux effets de lumière, même si sur PlayStation et Xbox, il ne peut pas prétendre remporter un concours de beauté. Les heureux possesseurs de ces machines puissantes se consoleront avec la possibilité de faire tourner le jeu en 120 images par seconde avec une résolution 4K. Ça en jette, quand même.

Encore mieux en farsi

Le scénario sert surtout de prétexte à faire découvrir des environnements variés à notre héros Sargon. Les différents personnages non jouables ne sont donc pas incroyablement charismatiques mais ils parviennent tout de même à porter la narration au-delà de leur essence plutôt générique. Les voix françaises et anglaises ont une légère tendance au surjeu – comme souvent – mais Ubisoft Montpellier a eu l’excellente idée de proposer des doublages en farsi qui assurent une immersion magique dans cet univers iranien antique.

Les différentes contrées visitées de manière non-linéaire par le joueur sont en outre très variées: palais, catacombes, égouts, forêts, bibliothèque, toits de la ville… Comptez une bonne vingtaine d’heures pour terminer la quête principale et une trentaine en tout pour un taux de complétion de 100%.

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