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Trésors du cinéma

Trésors du cinéma. «Les Goonies», en avant la camaraderie

Classique du film d’aventure familial sur les traces d’un trésor de pirates, Les Goonies enchante petits et grands depuis bientôt quarante ans

Une carte au trésor découverte dans un grenier… La journée commence bien.

 Olivier Wyser

Olivier Wyser

7 juillet 2023 à 12:29

Temps de lecture : 1 min

Trésors du cinéma (1/7) » Voir s’afficher le logo d’Amblin Entertainment – un gamin à vélo passant devant la lune – au début d’une projection, c’est la promesse de retrouver les émotions de l’enfance. La société de production de Steven Spielberg a en effet offert quelques-unes des plus belles pages du cinéma populaire et familial dans les années 1980 et 1990. Des exemples: E.T. l’extra-terrestre de Steven Spielberg lui-même, Gremlins de Joe Dante, la trilogie Retour vers le futur de Robert Zemeckis, Qui veut la peau de Roger Rabbit du même réalisateur ou encore la saga Jurassic Park, signée encore par le big boss.

En plein milieu de cette période dorée, en 1985, Amblin produit Les Goonies, une véritable perle de cinéma d’aventure qui rappelle aussi bien les films de pirates à la Errol Flynn que les films de «bande de copains». Et quelle équipée! Tous les ingrédients du succès sont réunis: des préados débrouillards, des ados au grand cœur et des adultes dépassées et/ou bêtement méchants. Bienvenue à Astoria, sur la côte pacifique de l’Oregon. Une petite ville américaine typique et pluvieuse avec son vieux quartier de villas qui font tache. Des promoteurs voudraient bien en faire un terrain de golf… Pour sauver leur lieu de vie, les parents du quartier devraient trouver beaucoup d’argent, et très vite. Mais les temps sont durs et il n’y a guère que les gamins du coin qui refusent de se résigner. Jusqu’au jour où dans un grenier, quelque part entre des toiles d’araignées et des vieilles fringues des années 1960, ils tombent sur l’antique carte au trésor d’un pirate. Le célèbre Willy le Borgne.

 

Nouvelle génération

La fine équipe prend à peine le temps de ficeler le grand frère censé les surveiller qu’elle dévale déjà les collines boisées du littoral en direction d’un vieux restaurant abandonné, point de départ de leur quête. En chemin, ils croisent la route de la famille Fratelli, une mama revêche et ses deux fistons stupides. Des mafieux italiens d’opérette qui se lancent aussi à la poursuite du fameux trésor. Le reste est un grand huit cinématographique bourré d’action, de cascades et de péripéties. Mais le charme inimitable des Goonies – film authentiquement culte qui a été adoubé en 2017 par la Bibliothèque du Congrès à Washington, qui l’a intégré à son registre national – tient surtout à son esprit et à son écriture. Visez plutôt: l’histoire est de Steven Spielberg, le scénario de Chris Columbus (Mrs. Doubtfire, Maman j’ai raté l’avion, les deux premiers films Harry Potter) tandis que la réalisation est confiée à Richard Donner (Superman, L’Arme fatale). Excusez du peu.

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