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Histoire vivante

Pire que les bombes, le pillage organisé

Le pillage d’objets d’art et de vestiges historiques a pris une dimension industrielle dans les pays en guerre. La Syrie est particulièrement touchée. Les explications de l’archéologue Marc-André Haldimann.

En avril dernier, l’historique mosquée al-Omari, à Deraa, a été partiellement détruite et pillée. Unesco/DR

Propos recueillis par Pascal Fleury

Propos recueillis par Pascal Fleury

29 novembre 2013 à 04:11

L’Afghanistan, l’Irak, l’Egypte, la Libye, le Mali et maintenant la Syrie: partout où grondent les armes sévit également un mal sournois, souvent méconnu: le pillage du patrimoine. Ce fléau a pris une dimension «industrielle et globale» depuis les années 1980, affirme l’archéologue Marc-André Haldimann. Ce chercheur associé à l’Université de Berne, spécialiste du bassin méditerranéen, dénonce ce qu’il nomme un...

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Hiver 1954. La femme sans qui l’œuvre de l'abbé Pierre n’aurait jamais existé

Il y a 70 ans, le 1er février 1954, l’abbé Pierre lançait son vibrant appel radiodiffusé en faveur des sans-abri qui mouraient de froid en France. Son «insurrection de la bonté» n’aurait pas été possible sans le soutien extraordinaire d’une femme, Lucie Coutaz. Cofondatrice et directrice administrative du mouvement Emmaüs, elle a été son alter ego durant 40 ans. Portrait.