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Histoire vivante

Le kibboutz, une utopie à géométrie variable

Piliers de l’Etat d’Israël dès les premiers jours, les kibboutz doivent s’adapter au temps présent pour survivre. La privatisation guette, mais le mode de vie collectiviste n’a pas encore dit son dernier mot.

Le kibboutz Geva (en haut) a gardé son mode de vie collectiviste. Le kibboutz Ein Gev (en bas) vit du tourisme et de l’agriculture. DR/PFY

Grégoire Comhaire

Grégoire Comhaire

3 janvier 2014 à 04:10

Ici, pas de salaire, pas de loyer à payer, ni de prêt à rembourser. Pas de supermarché où devoir faire la file, pas de facture d’électricité, pas de machine à laver à faire tourner. Pas de repas à préparer, pas d’assurance-maladie à laquelle cotiser ni même d’assurance-auto. On est au kibboutz Geva, au sud des plaines verdoyantes de Galilée, dans...

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Hiver 1954. La femme sans qui l’œuvre de l'abbé Pierre n’aurait jamais existé

Il y a 70 ans, le 1er février 1954, l’abbé Pierre lançait son vibrant appel radiodiffusé en faveur des sans-abri qui mouraient de froid en France. Son «insurrection de la bonté» n’aurait pas été possible sans le soutien extraordinaire d’une femme, Lucie Coutaz. Cofondatrice et directrice administrative du mouvement Emmaüs, elle a été son alter ego durant 40 ans. Portrait.