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Histoire vivante

La stupéfiante histoire de l’opium

Tiré du pavot, le narcotique psychotrope fascine depuis 5000 ans. Pour le meilleur et pour le pire

Fumeurs d’opium vers 1880 en Chine, photographiés par le Chinois Lai Afong. © Adobe Stock/DR

Pascal Fleury

Pascal Fleury

9 novembre 2023 à 21:00

Temps de lecture : 1 min

Drogue » Utilisé pour ses vertus apaisantes, sédatives, oniriques ou encore divinatoires, l’opium, dont les dérivés les plus connus sont la morphine, la codéine et l’héroïne semi-synthétique, fascine depuis plus de 5000 ans. A travers les millénaires, ce suc laiteux du pavot blanc, le Papaver somniferum, a été bu, fumé, mangé, inhalé, absorbé par massage et injecté. «Parce qu’il provoque l’euphorie, soulage la douleur, diminue faim et soif, plonge dans le sommeil et dissipe l’angoisse, il a eu depuis toujours la réputation d’une panacée universelle», observe l’essayiste Cécile Guilbert1.

L’opium aurait pu rester ce «remède de Dieu» vanté par l’écrivain américain et spécialiste des stupéfiants Edward Brecher. Mais le narcotique psychotrope, très riche en alcaloïdes, a fini par devenir un fléau de l’humanité au courant du XIXe siècle, alors que le «poison noir» se répandait sous des formes toujours plus violentes.

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