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Histoire vivante

De Babylone à Bagdad, le livre assassiné

Depuis des millénaires, des bibliothèques entières sont brûlées sur l’autel de la guerre. Un drame universel, mémoricide, qui fragilise l’identité collective. Exemple en Irak, berceau malmené de l’écriture.

En avril 2003, la Bibliothèque nationale de Bagdad a été l’objet de pillages et d’incendies. 60% des collections ont été perdues. Keystone

Pascal Fleury

Pascal Fleury

16 mars 2012 à 04:40

Clé de voûte de notre histoire, mémoire collective du monde, patrimoine intellectuel et culturel, le livre n’est pourtant pas à l’abri de la violence humaine. Depuis la découverte de l’écriture cunéiforme, il y a plus de 5400 ans, il est constamment victime de censures, pillages, autodafés et guerres qui anéantissent des bibliothèques entières, plus sûrement encore que les catastrophes naturelles...

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Il y a 70 ans, le 1er février 1954, l’abbé Pierre lançait son vibrant appel radiodiffusé en faveur des sans-abri qui mouraient de froid en France. Son «insurrection de la bonté» n’aurait pas été possible sans le soutien extraordinaire d’une femme, Lucie Coutaz. Cofondatrice et directrice administrative du mouvement Emmaüs, elle a été son alter ego durant 40 ans. Portrait.