Cinq idées reçues sur le moustique
Difficile à défendre, cet insecte est toutefois important pour le fonctionnement des écosystèmes
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Textes Christine Wuillemin, revue Salamandre, Photos Adobe Stock/ihorhvozdetskiy/saccobent/Claudio
15 juillet 2022 à 20:29
Nature (6/6) » Victimes de leur mauvaise réputation, plusieurs animaux subissent notre courroux.
Or, les crimes dont on les accuse sont exagérés, voire carrément infondés. Dernier volet avec le moustique.
La Suisse compte 35 espèces de moustiques indigènes et trois exotiques, dont le fameux moustique tigre. Tous piquent pour se nourrir de sang animal et humain. Enfin, environ 50% d’entre eux, puisque seules les femelles sont friandes d’hémoglobine, contrairement aux mâles qui sont végétariens. Fraîchement fécondées, les mères ont envie de se gaver, non pas de fraises, mais de sang. Les protéines ainsi prélevées permettent d’engendrer des œufs résistants. A noter que la grande et maladroite tipule, aussi appelée «cousin», n’est pas un moustique au sens strict comme on a tendance à le croire et qu’il ne pique pas.
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