Les négociations de paix entre le gouvernement colombien et la guérilla guévariste de l’ELN reprennent mardi, après une pause de dix mois. Un diplomate suisse participe aux travaux de la «Table de dialogue de paix».
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ATS
Aujourd’hui à 16:00, mis à jour à 16:45
Les discussions doivent durer jusqu’au 25 novembre. Les délégations du gouvernement du président Gustavo Petro et de l’Armée de libération nationale (ELN) espèrent réaliser «les plus grands progrès», ont-elles indiqué dans une déclaration commune.
Les négociations de paix se trouvent toutefois dans une situation difficile, a indiqué Philipp Lustenberger, l’envoyé spécial de la Confédération pour le processus de paix en Colombie, à Keystone-ATS.
Le diplomate lucernois est toujours assis à la table des négociations quand le gouvernement de Bogota négocie avec l’ELN ou d’autres mouvements de guérilla. La Suisse fait en effet partie des quatre Etats européens qui accompagnent les pourparlers, avec l’Allemagne, l’Espagne et la Suède. Ces Etats ont essentiellement un rôle d’observateur.
Le plan d'économies présenté en septembre par le Conseil fédéral visant à couper 3,7 milliards de francs dès 2027 rencontre de la résistance. 48% de la population le rejette, 45% sont pour, selon un sondage de Sotomo. La marge d'erreur est de 1,8 point de pourcentage.
