4 août 2023 à 04:01
Film alpin » Jusqu’au 12 août, plus d’une soixantaine de films d’une douzaine de pays sont à découvrir dans la station des Alpes vaudoises lors de la 54e édition du Festival international du film alpin des Diablerets.
Le coup d’envoi de la 54e édition du Festival international du film alpin des Diablerets (FIFAD) sera donné demain en présence de la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider. L’invitée d’honneur, Sophie Lavaud, revient, elle, tout juste du Pakistan où elle a gravi son 14e et dernier huit mille.
Cette année, le festival propose 66 films de montagne, soit 10% de plus que l’année précédente, a dévoilé Benoît Aymon, directeur artistique du FIFAD, hier. Pour la première fois, le festival ne proposera que des inédits tout au long de la semaine, se réjouit-il. Jusqu’ici, notamment en raison du Covid, des reprises de la veille étaient diffusées en matinée.
Cette année, le FIFAD a regroupé dans une nouvelle catégorie, intitulée «Verticale», tous les films qui ont précisément besoin de verticalité pour partager leurs émotions. Mais en marge de ces projections plus spécifiquement destinées aux accros de la vitesse et de la performance, le festival propose également un large éventail de films proches de la nature, du voyage et de l’exploration.
La cinéaste australienne Jennifer Peedom revient avec un hallucinant tour du monde des rivières qui sillonnent la planète. Le grand Werner Herzog, du haut de ses 85 ans, parle des volcans comme lui seul sait le faire.
Le festival se veut aussi créateur de lien. En témoigne le film La controverse du loup de Jean-Pierre Valentin qui donnera l’occasion de débattre de la place du sauvage dans la société. Une autre projection, Idjanga, met en valeur une cohabitation avec les gorilles au Gabon.
Le programme reflète également la montée en puissance d’une «nouvelle génération d’alpinistes de haut niveau», comme les fantastiques grimpeurs Cédric Lachat et Sam Anthamatten, relève Benoît Aymon. ATS
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