27 novembre 2023 à 20:25
Peut-être faut-il avoir été vraiment malade soi-même ou être touché par la maladie d’un proche pour bien comprendre l’enjeu, mais tout de même. Le sujet a sa gravité et elle devrait inciter chacun à s’intéresser au dossier électronique du patient (DEP), même sans y avoir été forcé. «Mon père a été opéré du cœur en 2000 avec des complications incalculables. Si le dossier électronique du patient est un cimetière à PDF, avec des dossiers épais comme ça dans deux hôpitaux et chez son généraliste, si un tri n’est pas fait pour identifier les problèmes majeurs du patient en termes d’allergies, de réaction négative à des médicaments, le DEP ne sert à rien.» Ce constat sans appel a été tiré par la députée Josephine Byrne Garelli.
Avec calme et émotion, l’élue PLR a donné ce témoignage au Grand Conseil à l’occasion de la discussion d’une réponse du gouvernement à la question: «Où en est-on avec le dossier électronique du patient?» «Mon père a subi deux fractures. Le médecin hospitalier lui prescrivait un médicament que le généraliste savait non pertinent, mais on ne peut pas aller contre le médecin hospitalier.» Se référant au DEP, Josephine Byrne Garelli a poursuivi: «Il faut que le généraliste puisse alerter l’hôpital sur les dangers pour le patient d’un médicament qui le fait chuter avec des fractures à répétition, qu’il puisse dire de ne jamais prescrire ce médicament.»
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