Le Grand Conseil vaudois accepte sans opposition l’entrée en matière sur le budget 2024 déficitaire, le parti agrarien s’en prend à la hausse des charges de l’Etat.
Partager
6 décembre 2023 à 11:30
Finances publiques » Exercice rituel mais significatif des tensions politiques, le débat budgétaire a réservé une surprise lors de la discussion d’entrée en matière mardi au Grand Conseil vaudois. Avec la nouvelle majorité de droite au gouvernement, fruit de la victoire de l’Alliance vaudoise composée du PLR, de l’UDC et du Centre, il aurait été sans doute logique que la plus vive opposition vienne de la gauche. Or tel n’a pas été le cas.
Certes, le Parti socialiste a émis des réserves, les Verts se sont interrogés sur d’éventuelles coupes dans les prestations et l’extrême gauche a annoncé des amendements pour «corriger» le budget 2024. Les critiques ont été adressées néanmoins avec modération et force nuances. Ce qui n’a pas été le cas de l’UDC qui a, au moins en apparence, de plus en plus de peine au sein de cette alliance.
Après une baisse fiscale sur les personnes physiques de 3,5% jugée insuffisante, l’Union démocratique du centre a de nouveau critiqué avec virulence le projet gouvernemental essentiel qu’est le budget. Son chef de groupe Cédric Weissert a dégainé «le carton rouge» après avoir brandi le jaune l’année dernière. Tout en rappelant que son parti attendait de nouvelles baisses d’impôts, le député a fustigé la hausse des charges d’un Etat qui compte «toujours plus de fonctionnaires» auxquels il accorde, «tétanisé par les syndicats», selon l’expression de son collègue de parti Yvan Pahud, une indexation automatique après avoir «vite abandonné sa fermeté». Cédric Weissert a annoncé des amendements et la possibilité que son groupe refuse le budget au vote final.
Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus
Dans le canton de Vaud, une motion veut interdire toute relation sexuelle entre enseignants et élèves majeurs à l'école postobligatoire. Porté par le député écologiste Yannick Maury et soutenu par des élus de tous partis, le texte a été déposé cette semaine au Grand Conseil.
