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Politique cantonale

Conseil d’Etat. Vers une meilleure surveillance des gravières du canton

Une motion signée par le socialiste Grégoire Kubski et l’UDC Gabriel Kolly a trouvé grâce auprès du gouvernement. Elle demande que le suivi de l’exploitation des gravières soit centralisé au niveau canton.

Le canton rappelle que le régime de sanctions, lui, est déjà en place.
Jean-Baptiste Morel - prétexte

Patrick Biolley

Patrick Biolley

Aujourd’hui à 11:59

Temps de lecture : 1 min

Le Conseil d’Etat admet que le suivi de l’exploitation des gravières devrait être une tâche cantonale. Il répond ainsi favorablement à une motion déposée par Grégoire Kubski (PS, Fribourg) et Gabriel Kolly (UDC, Corbières), em proposant au Grand Conseil de l’accepter.

Aujourd’hui, ce sont en partie les communes qui sont en charge de la surveillance des sites, «alors que le canton dispose de spécialistes», soulignaient les motionnaires dans leur message. Ils demandaient qu’une base légale spécifique soit mise en place pour l’exploitation ainsi que le recyclage des matériaux.

Dans sa réponse, le Conseil d’Etat reconnaît que les contrôles à effectuer sont complexes et demandent des compétences spécifiques. «La solution proposée par les motionnaires présente l’avantage de centraliser le contrôle des sites d’exploitation de matériaux et permet de renforcer la surveillance de ces activités, notamment sous l’angle de la protection de l’environnement et de la nature», souligne le gouvernement.

Ce suivi engendrerait des coûts, notamment au niveau du personnel. Afin de les couvrir, le canton propose de faire passer les exploitants à la caisse, tout en modulant les tarifs afin de ne pas prétériter les petites structures. Finalement, en termes de sanctions, le canton rappelle qu’une législation existe déjà, même s’il retient qu’elle n’a pas vraiment l’effet incitatif recherché.