Le budget 2025 du canton présente un excédent de revenus de 0,7 million de francs. Pour parvenir à ce résultat, le Conseil d’Etat a notamment limité le nombre de nouveaux postes.
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2 octobre 2024 à 08:47, mis à jour à 08:59
Après des travaux complexes et de nombreux arbitrages, le budget 2025 de l’Etat de Fribourg présente un excédent de revenus de 0,7 million de francs, comme l’exige la règle de l’équilibre inscrite dans la Constitution. En juillet, le Conseil d’Etat se trouvait encore face à un découvert supérieur à 100 millions.
Dans un communiqué, le Conseil d’Etat dit avoir drastiquement priorisé les dépenses. Le nombre de nouveaux postes a notamment été limité. Quelque 115 équivalents plein-temps supplémentaires sont prévus, dont deux tiers ont été attribués à l’enseignement. Le Conseil d’Etat a décidé de ne pas indexer les salaires du personnel de l’Etat. L’introduction des travailleurs sociaux en milieu scolaire et le renforcement des directions d’école primaire ont été rééchelonnés.
Entre les budgets 2024 et 2025, les prévisions de recettes fiscales s’affichent à la hausse, avec une augmentation des rentrées tant sur le bénéfice des personnes morales que sur le revenu des personnes physiques. L’impôt sur les véhicules sera indexé. Couplée avec la croissance du parc automobile, cette opération devrait générer 8,9 mio supplémentaires. En revanche, les revenus de la péréquation financière fédérale sont en baisse. Le budget 2025 recourt aux fonds et provisions pour près de 150 millions.
Le Conseil d’Etat prévoit des investissements à hauteur de 260,1 millions, en recul de 36,2 millions par rapport au budget 2024. Le degré d’autofinancement, qui se situe à 51,9%, est relativement faible.
Au total, les charges s’élèvent à 4,327 milliards pour des dépenses de 4,326 milliards, toutes deux en hausse de 2,1% par rapport au budget 2024. Pour le Conseil d’Etat, un programme plus large d’assainissement des finances reste nécessaire. Ce budget 2025, présenté mercredi en conférence de presse, doit encore être examiné et avalisé par le Grand Conseil.
Le parlement a accepté jeudi une motion demandant de se soucier de la survie des pêcheurs et d’assurer une gestion plus durable de la population des cormorans. Le Conseil d’Etat propose de réviser le concordat avec les cantons de Vaud et Neuchâtel.
