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Régions

Les députés veulent urgemment débattre des 30 km/heure sur les routes cantonales

Une motion contre les 30 km/h sur les routes cantonales sera traitée en urgence en novembre par le Grand Conseil.

Des voitures et des bus TPF circulent sur la route devant un panneau 30km/h sur le Boulevard de Perolles le lundi 2 octobre 2023 a Fribourg. Pour lutter contre le bruit routier, la Ville de Fribourg prend des mesures avec l'instauration des le 2 octobre, du 30 km/h en ville, sur une grande partie du reseau routier. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)JEAN-CHRISTOPHE BOTT/© KEYSTONE / JEAN-CHRISTOPHE BOTT

Magalie Goumaz

Magalie Goumaz

12 octobre 2023 à 19:22

Les réductions de vitesse récemment introduites par la ville de Fribourg n’ont pas fini d’agiter les esprits. Au Grand Conseil, les députés Jean-Daniel Chardonnens (udc, Fétigny) et François Genoud (le centre, Châtel-Saint-Denis) craignent une extension d’une telle mesure. Ils veulent garantir une vitesse minimale de 50 km/heure sur les routes cantonales et ont déposé en novembre 2022 une motion à ce sujet. L’Etat tardant à y répondre, les deux députés ont demandé un traitement en urgence, une requête acceptée ce jeudi par 63 voix contre 36 et une abstention. Le sujet sera ainsi mis au programme lors de la prochaine session, en novembre.

La gauche a essayé en vain de freiner la manœuvre. «Il n’y a aucune urgence», a relevé Julien Vuilleumier (les verts, Fribourg). Le socialiste Elias Moussa, conseiller communal en charge de l’édilité de la ville de Fribourg, a repris la chronologie des événements. La ville a présenté son projet de réduction de la vitesse en septembre 2020. L’Etat s’est prononcé en avril 2022 et sa décision n’a fait l’objet d’aucun recours, relève-t-il. Et c’est sept mois plus tard, en novembre de la même année, qu’une motion est déposée. Ce qui fait dire à Grégoire Kubski que la requête des deux députés de droite est de «l’opportunisme et du populisme de bas étage». En retour, François Genoud lui a rétorqué que «demander le respect des règles lorsqu’une motion n’est pas traitée dans les délais légaux n’était pas du populisme».

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