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Les carnavals peinent à trouver des bénévoles

Après la pandémie, le retour des festivités est marqué par une recherche de main-d'œuvre plus difficile

Retour d'un minicarnaval à Romont, après deux ans d'absence en raison du Covid-19. Photo Lib/Jessica Genoud, Romont, le 26.02.2022JESSICA GENOUD/Jessica Genoud/La Liberté

Chantal Rouleau avec Natasha Hathaway

Chantal Rouleau avec Natasha Hathaway

6 février 2023 à 12:47

Temps de lecture : 1 min

Confettis » Après trois années compliquées en raison de la pandémie, les carnavals reviennent en force. Le public attend avec impatience le déluge de confettis, guggens et chars loufoques. La fête sera bien là, et même dès ce week-end à Estavayer, Courtepin et Bulle, mais pour plusieurs organisateurs, la mise en place des festivités s'avère difficile. En cause? Le manque de force vive, de gens pour mettre la main à la pâte. Que ce soit au niveau des comités, des bénévoles, des guggenmusiks, des constructeurs de chars ou même des rédacteurs de journaux satiriques, il manque de monde.

«Les gens ont envie de faire la fête, mais pour donner des coups de main, ils sont moins là», constate Thierry Manzato, président du comité d'organisation du Carnaval d'Avenches. Annulée en 2020, en version réduite l'an passé, la manifestation revient à son programme traditionnel. Le cortège comptera néanmoins un ou deux chars en moins, faute de groupes intéressés. «Après le covid, on a de la peine à relancer les gens», précise le président. Lui-même quittera son poste après onze ans, à la fin de la prochaine édition, prévue du 17 au 19 mars. «Je n'ai plus la niaque comme il y a dix ans. Mais je me fais du souci pour la succession car c'est difficile de trouver des personnes intéressées à intégrer le comité», commente-t-il.

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bénévoles manquent à Châtel-St-Denis

Aux Brandons de Moudon (9 au 12 mars), le nombre de chars présents lors du cortège passera de huit à dix auparavant à six cette année. «Les membres des groupes vieillissent et il n'y a pas de relève. Les jeunes s'investissent dans les Jeunesses mais ils ne font pas autre chose», remarque le président Damien Wenger. Deux nouveautés à Moudon cette année: un souper le vendredi soir pour attirer un public âgé de plus de quarante ans et une journée spécialement dédiée aux enfants le samedi.

Avenir incertain à Broc

A plusieurs endroits, le manque de bénévoles intéressés à venir donner un coup de main pendant la manifestation se fait cruellement sentir. «Cela devient de plus en plus difficile. On a demandé l'aide d'anciens membres. Si rien ne change, on ne sait pas s'il y aura une prochaine édition», s'inquiète Géraldine Roulin, présidente du Carnaval de Broc, qui aura lieu du 16 au 19 février. Le renouvellement du comité lui fait aussi souci. «Nous sommes actuellement huit. Il y a des nouveaux, mais cela ne suffit pas», témoigne-t-elle, assurant néanmoins demeurer optimiste.

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