Une séance de sadomasochisme tourne à la plainte pénale. «Je me tortillais par terre en hurlant car j’avais trop mal»
Condamné à trois ans et demi de prison pour avoir violenté son ex-partenaire de jeux sadomasochistes, un homme de 27 ans dit n’avoir pas perçu le refus de la jeune femme.
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Aujourd’hui à 19:36
«J’aurais préféré qu’elle me dise de ne pas la rattacher. Je ne peux pas lire dans le cerveau des gens.» Condamné en mars 2023 à trois ans et demi de prison et cinq ans d’expulsion du territoire suisse pour le viol, accompagné d’actes de violence et d’injures, d’une ancienne partenaire de jeux sadomasochistes, un homme de 27 ans a tenté jeudi de convaincre les juges du Tribunal cantonal fribourgeois (TC) qu’il n’avait pas pu se rendre compte que la jeune femme souhaitait interrompre cette séance de soumission et d’humiliation. Egalement mis en cause par deux ex-compagnes traumatisées ayant préféré trouver un arrangement extrajudiciaire plutôt que d’affronter une procédure pénale, il demande son acquittement pour la plupart des faits qui lui sont reprochés.